Il existe un paradoxe frappant dans le monde professionnel : de nombreuses personnes continuent à évoluer dans des environnements toxiques, malveillants ou simplement déshumanisants, alors même qu’elles en souffrent profondément. Pourquoi ? Ce n’est pas simplement une question de revenus ou de stabilité. C’est souvent bien plus subtil, plus émotionnel, et enraciné dans des blessures d'âme profondes non conscientisées et résolues.

🔒 Le piège silencieux : sécurité financière et peur de l’inconnu

Quitter une entreprise maltraitante n’est pas une décision facile. Beaucoup y restent par nécessité financière, par peur de ne pas retrouver un poste ailleurs, ou encore par manque de confiance en la possibilité de tomber sur un environnement plus attrayant. On s’accroche à ce que l’on connaît, même si cela nous détruit à petit feu, parce que l’inconnu fait parfois plus peur que la souffrance actuelle.

Dans ces cas-là, le corps parle. L’angoisse monte chaque dimanche soir. Le sommeil devient difficile. Les tensions musculaires se figent dans les épaules, la nuque, les mâchoires etc. Et pourtant, on reste et on fini en burn-out.

🧩 S’adapter… au détriment de soi

Beaucoup d’employés essaient de s’adapter à une équipe déjà dysfonctionnelle. Ils cherchent en eux la faille, se demandent ce qu’ils font de travers. Et, souvent, leur employeur vient confirmer cette impression : "Tu n’es pas à la hauteur", "Tu n’as pas l’attitude qu’il faut", comme si une seule personne pouvait porter l’échec de toute une structure.

Mais ce que l’on oublie de voir, c’est que l'on fait effet miroir avec notre entourage et certains employeurs eux-mêmes n’ont jamais été valorisés dans leur enfance. Très souvent, ces dirigeants ont été blessés par un parent du sexe opposé, ce qui les rend aujourd’hui incapables de reconnaître la valeur d’autrui. Ils manquent de vision, d’humanité et de pédagogie car ils ne comprennent pas leurs propres problèmes émotionnels.

Et ce passé invisible se rejoue, encore et encore, dans les entreprises.

🫥 Le langage du corps qu’on ne dit pas

Il existe un langage silencieux, rarement nommé mais très présent dans les environnements toxiques :

• Les regards condescendants.
• Les sourcils froncés.
• Les soupirs ou silences pesants.
• Les attitudes passives-agressives.
• Les messes basses
• Les lourdeurs énergétiques ressenties par les hypersensibles

Ces mimiques, souvent inconscientes, traduisent une colère intériorisée ou une frustration retenue, parfois même une forme de trahison non dite. Car dans le monde du travail, il est difficile d’exprimer ses vérités sans crainte de conséquences légales ou de ne pas pouvoir acquérir des bénéfices de la part de leurs employés. Alors on se retient, on cherche des manières malicieuses pour continuer à se faire valoir auprès des autres responsables de la société. 

Les plus sensibles et entravés d'un passé douloureux perçoivent immédiatement cette énergie. Et petit à petit, le climat devient irrespirable.

💔 Libérer les blessures invisibles : la clé du changement

Pour sortir de ce cycle, il est essentiel de reconnaître les blessures profondes que nous portons :

• La blessure de trahison, souvent déclenchée par un environnement qui promet soutien mais offre une mesquinerie et aucun retour bienveillant.
• La blessure de dévalorisation, réactivée par chaque remarque méprisante ou chaque tâche donnée sans reconnaissance.
• Le manque affectif, que l’on essaie de combler en cherchant l’approbation de figures d’autorité et nous amenant à ne pas nous respecter, mettre de limite et de dire non.

Comprendre ces blessures, les nommer, les libérer, permet un retour à soi. C’est ce travail intérieur qui redonne la capacité de poser des limites, de demander un vrai respect, ou même de quitter une structure pour en rejoindre une autre plus alignée.

🌱 Vers un nouveau monde professionnel

Le monde du travail ne changera pas tant que les blessures de chacun continueront à dicter les comportements. Mais chaque prise de conscience individuelle a un effet d’entraînement. Elle permet de :

• Retrouver en soi les blessures encore présente du passé
• A trouver la méthode permettant de libérer ces parts d'ombre ancrées dans le corps émotionnel et le guide bienveillant pouvant voir ces fragments dans le corps atmique lorsqu'on revisite ces anciens événements
• Mieux communiquer,
• Ne pas prendre tout personnellement
• A se respecter, mettre des limites, 
• Faire des chois sains
• Améliorer nos relations, vivre dans un environnement sain où chacun peut apprendre, évoluer, et faire des erreurs sans crainte.
• Et surtout, se rediriger vers une voie plus correcte pour tous les partis.

Et parfois, la deuxième solution est de partir. Non pas par faiblesse, mais par respect de soi. Car ce n’est pas fuir, que de quitter un lieu qui ne permet plus de respirer malgré notre comportement irréprochable et authentique.

Trouver ses blessures d'âme

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