Lettres d'éveil par un maître ascensionné
Être parent, c’est bien plus qu’un rôle passager : c’est un engagement qui dure toute la vie. Quand on prend du recul sur notre propre histoire, on réalise souvent que certaines de nos attitudes parentales sont héritées : la distance, la réserve, la peur d’être mal compris, ou de déranger. Ces schémas remontent à nos propres blessures d’enfance : rejet, abandon, trahison, violences, injustice et deuil.
L’héritage invisible des blessures
Nos parents ont eux aussi porté des souffrances. Blessés par leur passé, ils peuvent avoir construit des murs pour se protéger : durs, silencieux, ou réservés. Parfois, ils ont attendu que nous venions vers eux. Cette distance n’est pas un choix conscient, mais un mécanisme de défense.
En devenant parent, nous héritons également d’une responsabilité : celle de tisser des liens plus conscients, plus bienveillants, même si le passé pèse encore.
La responsabilité de la présence bienveillante
Être parent, ce n’est pas seulement nourrir physiquement un enfant — c’est bâtir un pont d’amour, de cohésion et de confiance. Cela demande de la constance, de l’ouverture, de l’écoute et un grand travail d'introspection:
- Reconnaître nos erreurs : nous ne sommes pas parfaits. Il est nécessaire de nous excuser, de revenir sur des moments difficiles, de réparer.
- Soigner nos blessures : guérir nos blessures d’âme (rejet, abandon, trahison, etc.) est un travail personnel, mais aussi un cadeau pour nos enfants et notre famille élargie.
- Investir dans la relation : chaque geste compte : un appel, une parole douce, une présence consciente, une écoute active.
Guérir pour mieux transmettre
Ma démarche personnelle : depuis mon enfance, j’ai ressenti un fort désir d’harmonie au sein de ma famille. Ce chemin m’a conduit à travailler sur mes cinq grandes blessures d’âme. A travers ce parcours de guérison, j'espère aussi maintenant apporté, des moyens pour que chaque membre de ma famille — jeunes ou plus âgés — puisse suivre ce mouvement.
Pourquoi est-ce si important ? Parce qu’un enfant qui voit un parent dans la souffrance continue à porter, transmettre ou ignorer cette douleur.
« Un enfant voyant un parent dans ses douleurs sera aussi en douleur ; ces facettes cachées ne tomberont pas tant qu’un effort n’est pas amené auprès de ces parents.»
Le chemin vers la paix intérieure
Guérir, c’est d’abord prendre conscience : identifier ce que l’on porte, ce que l’on rejoue. Ensuite, il faut conscientiser les comportements néfastes — comprendre leur origine et leur impact — et enfin trouver des stratégies de transformation.
Voici quelques pistes :
- Pratiquer l’introspection bienveillante
- La marche méditative, les moments ou nous restons en soi, bien ancré et dans notre tête (accompagné de musique, son, d'huiles essentielles, dans un lieu hautement vibratoire)
- Utiliser le journaling pour repérer ces scènes du passé qui vous ont marqué négativement
- Se faire accompagner par ceux qui ont eux-mêmes vécu l'illumination et ont maintenant accès aux vérités humaines, aux espace-temps et voyant leurs guides même de leurs propres yeux et non qu'avec leur 3ème oeil (car une âme sombre pourra vous amené des fausses visions)
- Utiliser des outils amenant à la pleine conscience si vous avez des centres énergétiques ouverts afin de percevoir des scènes du passé pour que vos guides lumineux les soulèvent de votre corps émotionnel
- Des audios sur les associations des 5 blessures de l'âme construits par ceux qui ont ascensionné et libérer leurs traumatismes de cette dernière vie. Ceci aide à mieux intégrer certains aspects encore inconscients .
Pourquoi ce travail intérieur est aussi un cadeau pour nos enfants
Quand nous guérissons, nous offrons à nos enfants un modèle : non pas un parent parfait, mais un parent humain, conscient et engagé. Ce travail permet de rompre les cycles de souffrance, de renforcer les liens familiaux, et de transmettre une énergie d’amour et de stabilité.
À travers cette transformation, chaque génération peut évoluer : non pas enfermée dans les blessures du passé, mais transcender à son tour ces étapes avec la bonne méthode pour retrouver un alignement profond.
Et vous ? Êtes-vous prêt·e à avancer vers cette paix intérieure ?
Je vous invite à réfléchir :
- Quels types de comportements chez autrui font raisonner en vous un mal-être, un énervement ?
- Quelles situations reviennent régulièrement auprès de vos parents, vos proches et vous-mêmes
- Offrez-vous du temps pour prendre du recul ? Quelles seraient les premières étapes à mettre en place dans votre agenda pour vous amener sur ce chemin ?
Si vous êtes curieux·se ou en quête de soutien, je serais ravie d’accompagner ce cheminement — par des exercices d’introspection, des méditations guidées, des ateliers, ou des conversations plus profondes.
Conclusion
Être parent est un engagement sacré, mais aussi un chemin de guérison. En libérant de nos blessures, nous offrons à nos enfants non seulement une présence, mais une transmission plus authentique. Le voyage peut être difficile, mais les récompenses — la paix intérieure, l’harmonie familiale, la connexion — en valent largement la peine.
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